Eva Hild Suédoise, 1966
Eva Hild (née en 1966) est une artiste et sculptrice suédoise, installée dans le sud-ouest de la Suède. Après son Master of Fine Art, elle a exploré le champ des structures modelées à la main, complexes, en argile et en métal. Avec ses sculptures organiques, elle s’est imposée sur la scène artistique internationale et figure dans d’importantes collections privées et institutionnelles à travers le monde.
Son art suscite une profonde fascination par la manière dont elle exprime le corps et l’espace, la force et la fragilité, la présence et l’absence. Ses sculptures éthérées et fluides incarnent le dualisme entre espace positif et négatif. L’exploration de l’air, de la lumière et du mouvement est au cœur de son travail.
Eva Hild est lauréate de nombreuses bourses et distinctions en Suède et à l’étranger. Elle a réalisé de nombreuses œuvres dans l’espace public, sous forme de sculptures monumentales en métal et d’installations dans une variété de matériaux. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées, notamment au Museum of Arts and Design de New York, au Museum of Modern Ceramic Art au Japon, aux Musées nationaux d’Oslo et de Stockholm, au Museum of Fine Arts de Boston, entre autres.
« Mes sculptures sont des corps, exposés à la pression et aux mouvements.
Influence, pression, contrainte. Ces mots ont été le fondement de mes projets récents qui consistent à communiquer ce thème à travers de grandes sculptures fines, délicates, aux formes fluides et continues. Elles reflètent divers degrés de pressions externes et internes, et comment, en conséquence, la perception de l’espace intérieur et extérieur est modifiée ou mise à l’épreuve.
D’un côté, c’est la masse en fines couches, se déployant dans un mouvement fermé, sinueux, semblable à un méandre. De l’autre, c’est l’espace vide, l’air et la lumière formant des volumes, décrits par les contours de la masse. La construction est en réalité faite de l’absence ; du vide et des poches d’air. Le corps visible ne fait que définir le volume.
Ma fascination réside dans la relation entre réalités internes et externes ; le dualisme entre intérieur et extérieur, contenu et forme, émotion et structure, impression et expression. C’est un reflet de mes paysages intérieurs de formes. Chaque jour, je ressens la tension entre présence et absence. Mes sculptures me montrent la nécessité des contraires ; ce sont des paradoxes. Des corps où la présence et l’absence se rencontrent. »